Être soi-même, n’est-ce pas là le bonheur ?
Qu’est-ce que le bonheur ? Qu’est-ce qu’être soi ? Pourquoi être aligné c’est-à-dire être soi-même rime-t-il avec le bonheur ?
Qu’est-ce que le bonheur ?
Le bonheur ne se situe pas dans l’extérieur. Il ne se réduit pas seulement au fait d’avoir beaucoup d’argent, de réalisé tous ses souhaits, ses fantasmes, ses vœux, ses désirs et ses besoins. Il ne vient pas de quelqu’un ou par quelqu’un.
Le bonheur est intérieur et vient du fait d’être de soi, de s’aimer, se respecter. Il représente une disposition intrapsychique, une pleine conscience de son corps, de sa personnalité différenciée et dégagée de l’aliénation parentale mais reliée à ses origines et son passé. Il se trouve dans le plaisir de vivre.
Que signifie être soi ?
Être soi ne signifie pas être dépourvue de contrainte de culpabilité et de devoir. Cela ne signifie pas non plus se suffisant à soi-même, sans attache ni ancêtre, ni famille, ni ami.
Être soi signifie s’aimer, s’accepter, se respecter tel que l’on est, dans son corps en ayant notamment un psychisme défini, séparé, différencié, dégagé des confusions identitaires et des problématiques de places. Lorsqu’on est soi, on ne se trouve ni enclavé par, ni inclus dans le psychisme des autres, bien qu’en échange et en lien avec eux, dans le respect de la différence de chacun dans une juste distance.
Être soi c’est pouvoir ressentir, penser, choisir, désirer, décider, s’exprimer en son propre nom, pour son propre compte et de sa vraie place, en étant conscient des enjeux et de ses responsabilités.
Pourquoi le fait être soi est récompensé par l’accès au bonheur ?
Si l’individu est lui-même dans sa fonction et dans sa place, vivant et entier, il ne se retrouvera plus dans des situations de culpabilités, d’autopunitions, d’échec. Il ne se sacrifiera plus pour les autres, se refusant le bonheur, convaincu d’indignité, de non mérite, ou d’impression de le voler à d’autres et faire ainsi leur malheur.
De même, il ne se verra plus contraint d’exister par procuration à travers les autres, en ayant toujours besoin d’obtenir une validation dans le regard de l’autre, en demandant leur attention, leur reconnaissance ou leurs compliments. Il y aura une réciprocité des rapports c’est-à-dire une acceptation de donné et de recevoir. Il ne sera plus dans un besoin viscéral de son conjoint, de son travail ou de son enfant pour exister. Il pourra s’exprimer grâce à sa bonne estime de lui-même et l’image de soi. Il osera dire non et poser ses limites en lien avec ses propres besoins et non plus se pliant à celui des autres.
Pour résumé, le bonheur se trouve en soin, chez soi, dans son fort intérieur.